Week-end no.3. (7 et 8 octobre 2017)


Samedi 7 et dimanche 8 octobre 

Le travail de recherche continue.
Dans l’imaginaire de József et Mike, en 2050, perdure une vieille tradition datant des années 2020-2030, qui consiste à purifier le sol et l’espace dans lequel on va pratiquer notre danse, espace devenu sacré, puisque rare. De plus, le plafond de notre environnement sous-terrain a été limité parfois à 1 mètre de hauteur, ce qui influence les mouvements du corps humain. Nous avons donc travaillé sur la notion de rituel de la purification du sol et l’interprétation de ce corps déformé et défié verticalement.
Chacun a écrit une petite chorégraphie personnelle qui raconte ce rite, sur 2m cube.

Nous avons également revisité la chorégraphie de la télédirection, qui termine par le toucher et les portés.


Baptiste :

« Une des choses qui me touchent beaucoup dans le rapport qu'on a avec les non-professionnels, c'est le côté « pédagogique ». Par exemple, ces jours, on leur apprend comment aller dans le sol sans se faire mal, comment jouer avec le contrepoids entre deux corps, comment faire pour que ça marche à chaque fois sans tomber.
Et puis toutes leurs propositions sont très vraies, parce que non pré-fabriquées. Elles sont sincères, sans aucune référence et nullement formatées.  Ils sont sincèrement très choux.
En tant que danseur qui sort de formation, il est difficile de rêver mieux que ce projet pour une 1ère expérience. Jozsef et Mike nous demandent d'être très engagés physiquement et artistiquement, et en même temps, je me sens très libre dans mes propositions. Pour nous pousser à créer, ils nous placent dans un contexte très narratif et à la fois absurde, ce qui me plaît beaucoup, car en plus, ces situations ne sont à priori pas lisibles pour le spectateur. Ils ne cherchent pas l'explicatif, ce qui rend les propositions super riches et intéressantes. »




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