Week-end no.6. (6 et 7 janvier)

Samedi 

Nous avons traversé la 1ère moitié du spectacle, sans s'arrêter sur les détails, mais pour avoir une idée globale de qu'est-ce qui vient après quoi, savoir où on est à quel moment et comment on passe d'une scène à l'autre. Belle journée de travail !

Sarah :
«  Il y a vraiment un groupe qui s'est formé, que je me réjouis à chaque fois de retrouver. Je les connais mieux maintenant, et chacun a son petit diamant. Ils me donnent beaucoup d'énergie et me nourrissent. Il n'est pas toujours facile de les guider, de canaliser toutes ces énergies qui se dispersent un peu. On doit aussi bien réfléchir à comment leur dire les choses pour ne pas les inquiéter ou les stresser. Je sens qu'on travaille pas à pas, une chose après l'autre. On ne peut pas brûler les étapes, pour que chaque moment puisse vivre et exister. Là, c'est le moment comme quand la première floraison est passée, mais tu sais que la deuxième va arriver. On est comme entre deux floraisons. Ou comme quand le printemps est passé et l'été arrive, on est juste à ce moment entre deux.
Encore une image : c'est comme quand tu reçois un vélo et ta première réaction est « C'est génial !!!! », puis vient la période où tu dois apprendre à faire du vélo, avant de t'amuser complètement et pouvoir retrouver ça génial...C'est plus clair ? 
Toute la semaine on a commencé et fini plus tard, et aujourd'hui, on finit plus tôt...et j'ai faim ! j'ai totalement perdu la notion du temps...
A part ça, je me réjouis beaucoup de voir la pièce dans son entier, d'avoir la structure totale. J'espère que demain on va réussir à la traverser jusqu'au bout ! »


Dimanche

Le souhait de Sarah s'est réalisé : on a réussi à traverser toute la pièce !! Une étape importante a été franchie ce week-end. Bravo à toutes et tous ! Magnifique travail !

Valentin :
« J'ai vécu une expérience que l'on pourrait qualifier de traumatisante ce week-end: je me suis rendu compte de l'impact des éclairages dans le rapport à l'espace. La dernière répétition on était avec une lumière blanche, qui éclairait toute la scène et là, on a eu des lumières rouges, bleues, la pénombre...j'étais perdu ! C'est normal ? Enfin..perdu est trop fort, mais c'est vrai que la lumière a un réel impact sur l'environnement. C'était flagrant les différences de sensations que la lumière a provoqué, car mes repères n'étaient plus les mêmes. Et puis passer la journée dans une boîte noire avec des projecteurs...c'est très étrange! »

Madeleine
« Cela fait partie du travail et ta réaction est tout à fait normale. Même pour nous, à chaque fois, c'est une sensation très particulière. Il y a un réel processus de réadaptation quand la lumière entre en jeu. »

Valentin :
« Et aussi, le fait que vous ayez changé des choses dans les parties que je pensais « maîtriser » m'a déstabilisé. Je me rends compte qu'il n'y a pas de sécurité. »

Madeleine :
«  C'est comme ça, dans le spectacle vivant. Ça évolue tout le temps. Parfois même après une première des choses peuvent changer. Le travail ne s'arrête jamais.»

Valentin :
« Je vais essayer de ne pas trop y penser, ça m'impressionne trop. Le fait de voir que les éléments auxquels je me raccroche sont ébranlés, je me sens déstabilisé. Cela me renvoie à mes espaces de non-confiance. Chaque journée de répétition, je suis incapable de savoir dans quel état je vais la terminer. J'arrive dans une humeur et je ressors avec une autre, plus ou moins négative. La négative, qui a tout autant sa place, d'ailleurs, et que j'accueille. La question que je me pose est comment pourrais-je avoir le contrôle là-dessus. Et je n'en ai aucune idée !!! »

Madeleine :
«  Mais est-ce qu'on a besoin de contrôler ? »

Valentin :
« La pensée positive et la confiance me permettent de mieux me connecter aux autres, tandis que la fatigue ou le dépit me font me « rétracter », alors je préfèrerais être dans une humeur positive tout le temps ! »

Merci Valentin pour ce partage. On va bientôt apprendre à maîtriser notre vélo, et l'énergie positive ne nous quittera plus !



"Wait! What jobs will be safe from robots?
Ford, the futurist, classifies resilient jobs in three areas.
The first is jobs that involve "genuine creativity, such as being an artist, being a scientist, developing a new business strategy". Ford notes: "For now, humans are still best at creativity but there’s a caveat there. I can’t guarantee you that in 20 years a computer won’t be the most creative entity on the planet. There are already computers that can paint original works of art. So, in 20 years who knows how far it’s going to go?" "


"By 2050, a completely new type of human will evolve as a result of radical new technology, behaviour, and natural selection.
This is according to Cadell Last, a researcher at the Global Brain Institute, who claims mankind is undergoing a major 'evolutionary transition'.
In less than four decades, Mr Last claims we will live longer, have children in old age and rely on artificial intelligence to do mundane tasks.
This shift is so significant, he claims, it is comparable to the change from monkeys to apes, and apes to humans.

'Your 80 or 100 is going to be so radically different than your grandparents,' Mr Last says, who believe we will spend much of our time living in virtual reality."




Commentaires

Articles les plus consultés